lundi 14 janvier 2013

Lundi, folle journée

Avec Laurence Parisot, on n'est jamais déçu. Aujourd'hui, folle journée : pas de drames, pas de claquement de portes (dommage), pas de cris - rien. Le silence et la poursuite de sa stratégie de putsch comme si de rien n'était.
Enfin  il semble bien que quelques moutons aient retrouvé de la voix pour bêler de protestations : St Geours (UIMM), Ridoret (FFB)... et quelques autres. "non, Laurence, ce n'est pas bien de vouloir changer les statuts". Voilà, on a protesté, on a fait notre devoir.
Et...
Et...
Ben rien.
Comment ça rien ?
Non, rien. Laurence s'en fout et l'a dit a peu près comme ça au CE. "Votre position est intéressante, merci, mais j'ai saisi le Comité statutaire, alors on va aller jusqu'au bout."
Euh oui, mais alors, on fait quand l'élection ?
Quelle élection voyons ? Si on change les statuts pour passer de trois à cinq ans, je pourrait en bénéficier, donc on n'a plus besoin d'une élection.
Ah ben alors, vu comme ça...
Le seul à s'être un peu opposé pour l'instant est Pierre Gattaz, le président du Groupe desFédérations industrielles (GFI) et de la FIEEC (Fédération de l'industrie électrique, électronique et de communication). Et encore, ça reste feutré.
Espérons pour lui qu'il ne soit pas seul trop longtemps.

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