Décidément, cette campagne électorale MEDEFienne ne ressemble pas aux précédentes. Le débat pour l'instant se concentre sur LA question : "Laurence Parisot Poutine (comme tout le monde l'appelle désormais ou LPP) va-t-elle faire son putsch institutionnelle et changer les statuts ?". Contrairement à ce que disent ses affidés, cette idée est loin de faire l'unanimité et d'après mes sources, des fédérations de "poids" comme l'UIMM (métallurgie), la FCD (commerce), la FFB (bâtiment) y seraient opposés et décidées à le dire à Laurence quand elle fera la proposition (parce que tous pensent qu'elle va tenter le coup).
Enfin, ça, c'est la position martiale de façade. Le problème avec le patronat c'est qu'on a souvent le sentiment de moutons déguisés en loups : je gronde, je fais le fier, mais je rentre à l'enclos quand le berger siffle la fin de la récréation.
La surprise pourrait venir des "ex", les anciens présidents, les Périgots, Sellières, Gandois, Gattaz... Un entrefilet publié par Les Echos hier, évoquait un courrier commun où ils diraient leur opposition à cette réforme. Mais l'article montrait bien que cette tentative de révolte n'était pas allée au bout et que finalement ce courrier n'avait pas été envoyé.
A suivre donc, je sens qu'on n'a pas fini de s'amuser. Prochain épisode, le Conseil Executif du 14 janvier...
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